Signifiant littéralement « cartographie du visage », le face mapping est une méthode en vogue aux origines ancestrales. Elle est issue de la médecine traditionnelle chinoise, selon laquelle l’énergie vitale du corps, le qi, circulerait dans un réseau de canaux interconnectés appelés méridiens. Chaque méridien serait relié à un organe et repéré par des points précis sur la peau. Ces points sont également la base de l’acupuncture ou du shiatsu.
Pour le face mapping, tout se passe au niveau du visage. Ses différents points seraient donc reliés à différents organes. Lorsqu’un bouton apparaît sur une zone, il traduirait un dysfonctionnement de l’organe auquel il est connecté. Régime alimentaire déséquilibré, surproduction d’hormones, excès d’alcool : pour les adeptes de la méthode, la localisation d’une éruption pourrait donner une indication de l’origine des boutons, orientant vers des méthodes qui pourraient aider à les limiter. Il s’agit, le plus souvent, d’effectuer des ajustements dans l’hygiène de vie, complémentaires de soins cosmétiques ciblés.
Comprendre les boutons avec le face mapping, est-ce que ça marche ?
L’absence d’études scientifiques ne permet pas de l’affirmer. L’apparition d’imperfections est souvent multifactorielle. Elle peut ainsi être totalement indépendante des organes internes. En contrepartie, améliorer son hygiène de vie ne peut qu’avoir des effets positifs sur la peau.
Conclusion ? En cas d’imperfections localisées, le face mapping pourrait constituer une piste de réflexion pour aider à éliminer certains facteurs aggravants ou aider à cerner l’origine de ces imperfections. Mais il ne doit jamais remplacer le diagnostic d’un professionnel : seul un dermatologue ou médecin généraliste saura définir le meilleur traitement en cas de problèmes de peau récurrents, et notamment d’acné.