Les repas de bébé

Dans ces conditions, lui faire déguster un brocoli ou découvrir la saveur d’une sardine tourne vite au cauchemar.

Alors, faut-il ruser, laisser passer ou le forcer? Quelles sont les solutions pour éviter les conflits et les enjeux psychologiques qui se jouent dans ces moments? Une chose est sûre, plus vous éduquerez tôt votre enfant au plaisir du goût, mieux il en acceptera les subtilités et appréciera l’assiette variée et équilibrée que vous lui proposerez. A cet égard, la période de la diversification est essentielle pour la construction de son répertoire alimentaire. Alors ne ratez pas le coche pour lui donner plus tard un argument de poids pour lutter contre la malbouffe.

Le Pr Patrick Tounian, pédiatre et nutritionniste à l’hôpital Armand Trousseau, à Paris, connaît tous les besoins des enfants, âge par âge. Sa particularité? Il réfute les discours sans nuance qui se sont lancés dans une guerre totale contre le gras et le sucre, car il connaît trop bien les difficultés rencontrées au quotidien par les parents.

Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste, reçoit chaque jour elle aussi des familles confrontées à des problèmes alimentaires. Elle sait décrypter les enjeux affectifs liés à la nourriture et dénouer les conflits grâce à quelques conseils adaptés dont vous pourrez profiter.

Avec son expérience de jeune maman, Sophie Thalmann, notre marraine et animatrice sur la chaîne Vivolta, enrichit le débat avec ses questions concrètes. Car au quotidien, la tâche n’est pas facile. Si chaque maman a le souci de bien faire, comment s’y prendre concrètement pour offrir à son enfant le meilleur, sans céder pour autant aux diktats alimentaires? Acheter bio? Scruter les étiquettes dans les rayons? Limiter les petits pots? Privilégier des produits frais et cuisiner soi-même? Interdire à son enfant sodas et confiseries? Reste encore le plus dur: faire avaler à son enfant une assiette équilibrée sans que cela tourne au conflit permanent.