Intimement lié au mode de vie, l’aspect de la peau est impacté par la qualité de l’alimentation, du sommeil, des soins cosmétiques… mais aussi par les états émotionnels. L’épiderme rougit, blêmit, s’échauffe ou s’irrite sous l’effet des émotions. Certaines affections chroniques de la peau, comme l’eczéma, le psoriasis, l’herpès ou l’acné, peuvent même être aggravées ou déclenchées par le stress ou un choc émotionnel.
En cause, les messages chimiques véhiculés par les neuromédiateurs entre la peau et le cerveau. Ils sont capables d’influer sur l’épaisseur de la peau, sur la production de sébum ou sur la réponse immunitaire, entre autres : alors qu’une émotion positive provoque la sécrétion d’hormones bénéfiques à la peau, un sentiment négatif entraîne l’effet inverse.
Ces réactions naturelles sont insignifiantes à court terme, mais leurs effets sur l’épiderme sont visibles lorsque le stress devient chronique et que l’anxiété s’installe. En clair : un moral au beau fixe ne garantit pas une peau parfaite, mais s’avère un atout de taille pour un épiderme visiblement plus beau.